Vie pratique - Science et Technologie
EGYPTE : HISTOIRE A REFAIRE ?

L’Histoire de nos civilisations est-elle sur le point de prendre un coup de vieux ? Y a t’il eu, dans un lointain passé, un peuple dont les connaissances scientifiques sont actuellement considérées comme anachroniques car ne correspondant en rien au schéma d’évolution tel qu’on nous l’apprend dans les écoles ? Ca se pourrait…
En tous cas, certains travaux vont en ce sens. Et notamment ceux de West et de Bauval qui ont étudié de très près le site égyptien de Giza, formé principalement des trois célèbres pyramides (Khéops, Képhren et Mykérinos) et du Sphinx. Pour les deux écrivains – chercheurs, ces monuments attestent d’un passé ignoré. Ils ont bâti cette hypothèse à l’aide d’outils scientifiques tels que, par exemple, la géologie, l’astronomie et la géométrie. Démarche originale s’il en est mais non dénuée de sens comme nous le verrons plus loin. Nous verrons également comment la communauté "égyptologique " réagit aux travaux des deux hommes et sur quelles bases.
Certains investigateurs et certains scientifiques patentés voient en ce plateau de Giza l’œuvre ou l’enseignement d’une civilisation " exo-terrestre " qui serait venue visiter notre bonne vieille planète alors que l’humanité sortait juste de l’âge de la pierre.
Pour les uns, des extraterrestres. Pour d’autres, une civilisation terrestre extraordinaire qu’ils appellent Atlantide, Mû, etc… Pour d’autres encore, des erreurs d’interprétation ou des divagations d’écrivains. Qu’en est-il ?
Le principal document religieux de l’Egypte ancienne est Le Livre des Morts (livre d’Any), rédigé bien longtemps après la construction des pyramides. Celles-ci sont supposées avoir servi de tombeau aux pharaons qui les ont fait construire. La première, la pyramide de Djoser (ou pyramide à degrés) fut bâtie sous la 3ème dynastie. Les plus célèbres, celles de Kheops, Kephren et Mykherinos, le furent pendant la dynastie suivante.
Le pharaon Kephren aurait non seulement fait construire sa pyramide mais l’histoire officielle nous apprend qu’il pourrait également être à l’origine de la construction du Sphinx… La tête de celui-ci, disent les égyptologues, serait à l’effigie du visage de ce pharaon (2520 – 2494 av. JC). L’âge de ce " monument " serait donc de 4500 ans. Mais nous allons voir que tous ne sont pas d’accord avec cette datation. C’est le cas pour l’ingénieur Bauval et Messieurs West et Hancock.

La vérité est-elle ailleurs ?
Robert Bauval, John West et Graham Hancock sont persuadés que les pyramides de Gizeh sont le résultat du leg scientifique laissé par une civilisation terrestre bien plus ancienne que celle de l’Egypte dynastique. Les Egyptiens les auraient construites, certes, mais en utilisant un savoir ancestral…
Par contre, l’origine du Sphinx serait indubitablement antérieure à l’époque de Kephren. Et là, il est probable que leur argumentation tienne vraiment la route car les outils scientifiques utilisés ne peuvent pas mentir.

Sphinx et géologie
Pour commencer, ces chercheurs ont examiné de très près le Sphinx… Ils ont remarqué que la tête était en meilleur état que le corps. C’est un fait. Il suffit de regarder la photo§SP3[1] pour s’en rendre compte.
On remarque également que la tête du Sphinx est proportionnellement trop petite par rapport au corps. West pense que Kephren pourrait avoir refaçonné le monument à son effigie. Un monumental palimpseste ! Chose assez courante à l’époque des Pharaons. Un peu comme en URSS où les portraits des héros tombés en disgrâce étaient retirés des murs du Kremlin ou des bâtiments officiels.
Pour étayer cette hypothèse, il faut avoir d’autres indices militant en faveur de l’âge plus ancien du Sphinx. La géologie en apporte au moins un.
En effet, sur la partie basse du monument§basespy (au niveau des pattes), l’érosion a laissé son empreinte dans la pierre. Mais celle-ci n’est provoquée par les crues saisonnières du Nil mais par la pluie ! Or, les dernières pluies importantes en Egypte remontent à plus de 9000 ans avant notre ère.
Les sillons que l’on retrouve sur la pierre sont verticaux (de bas en haut). L’érosion provoquée par le fleuve, elle, a laissé des traces horizontales un peu comme le ferait une eau stagnante. Cela permet d’ailleurs d’évaluer l’ampleur des crues.
Dès lors, il est peu probable que le Sphinx soit aussi " jeune " qu’on le supposait jusqu’ici. En bref, il n’a pas assez plu sous Kephren, et à fortiori durant les siècles et les millénaires suivants, pour que la pierre porte ce genre de traces. Les géologues s’opposent ici aux égyptologues.
On est en droit d’être étonné que personne ne semble y avoir songé plus tôt d’ailleurs puisque au début des années 1900, une assemblée de géologues était venue visiter le site…
Bauval et Hancock ont également utilisé l’astronomie et la géométrie. C’est ainsi qu’ils ont découvert que, regardant vers l’est, le Sphinx, s’il avait été érigé aux environs de 10500 av. J.C., aurait fait face, très exactement, à la constellation du Lion. Cette constellation ne représente pas le félin debout mais couché. …
Cette image§SP1[1] est tirée du documentaire réalisé sur base des travaux des chercheurs et illustre l’horizon vers lequel le Sphinx regardait… il y a plus de 12000 ans. Mais alors, si Kephren n’a fait que retailler sa tête à son image, que pouvait donc représenter l’originale ? Celle d’un lion fixant sa projection céleste ? Ce serait assez logique, il faut bien l’admettre. En 2500 av. J.C.,
Cela expliquerait aussi la disproportion de la tête " actuelle ". Sa petitesse serait la conséquence d’une retaille dans une masse nettement plus grosse. L’érosion de l’époque aura certainement contribué à abîmer le mastodonte primitif. Pour West, Kephren n’a pas fait bâtir le Sphinx, il l’a fait restaurer et a signé ce travail de titan en imposant ses traits à l’animal. Ce dessin§SP5[1] montre que ce n’est pas totalement impossible.
L’inspecteur Franck Domingo, de la Police de New York, expert américain en identification judiciaire, référence mondiale en cette matière, a étudié la tête du Sphinx ainsi que la tête d’une statue représentant le pharaon Kephren, afin de voir si les deux " morphologies " faciales étaient comparable.
Domingo est catégorique : La morphologie de la tête du Sphix est sensiblement différente de celle de Kephren. Un exemple significatif est que si l’on trace un segment de droite entre la pointe du menton et l’orbiculaire des paupières du Sphinx (imaginez une vue du profil du visage), ce segment, par rapport à la verticale perpendiculaire au sol, est incliné selon un angle de 32°. La même analyse réalisée avec la statue de Kephren est de 14°. Preuve ? Non ! Indice ? Oui. Mais ceci, ajouté à cela…

Pyramides et configuration stellaire
Bauval et Hancock pensent que le Sphinx fait partie d’un plan réfléchi dans lequel seraient également impliquées les pyramides de Khéops, Kephren et Mykérinos. Les Egyptiens accordent une très grande importance aux étoiles. Comme nous l’avons vu précédemment, Osiris, le dieu pharaon, est symbolisé par la constellation d’Orion. Isis, son épouse, par Sirius.
Depuis longtemps, les pyramides de Giza sont nimbées de mystères, d’interrogations… La plus grande, celle de Khéops, n’échappe pas à la règle.
Par exemple, la chambre du Roi de la Grande Pyramide et ses deux " conduits d’aération ". De cette chambre, située au cœur de la structure, partent deux espèces de tunnel qui, jusqu’ici, étaient perçus comme étant un système d’aération. Pourtant , dès 1964, les astronomes Trimble et Badawy vont montrer que ces puits, en 2500 avant notre ère, pointaient très exactement vers des étoiles précises : l’un vers Alpha Draconis, l’autre vers Orion (Osiris)§pyr2[1].
La position des étoiles dans le ciel n’a pas changé par rapport aux temps reculés et ceci est dû à un phénomène appelé " précession " : la terre fait un tour sur elle-même toutes les 24 heures mais, en plus, son axe tourne en oscillant tous les 26000 ans. Sur terre, cette lente oscillation§PRE[1] donne l’impression que les constellations migrent dans le ciel. Bauval explique encore que les égyptologues ignoraient ce phénomène de précession mais que c’est lui la clé du " mystère " des pyramides…
Ce phénomène est incontournable pour étudier ce que certains appellent aujourd’hui l’archéo-astronomie. Bauval remarque alors que si le puit sud de la chambre du Roi vise Orion, le puit nord de la chambre de la Reine, plus bas, vise Sirius, l’étoile représentant Isis, épouse d’Osiris.
Autre "coïncidence§pyr" : l’alignement parfait des pyramides par rapport aux points cardinaux (Nord – Sud, Est – Ouest).
Plus " fantastique " : Bauval et Hancock pensent que tout ceci fait partie d’un plan commun où le Sphinx devait tenir un rôle. Bauval se demande quel serait la configuration astrale au-dessus des pyramides, il y a douze mille ans. La réponse est assez étonnante. Ce qu’il y a dans le ciel se trouve exactement projeté sur le plateau de Gizeh ! Les trois pyramides sont disposées selon un axe parfait§allign, excepté pour la plus petite, celle de Mykérinos qui est légèrement décalée sur la gauche. Les distances entre elles sont aussi très importantes. Si l’on survole ces pyramides, voici ce que l’on voit : elles sont positionnées exactement comme le sont les étoiles de la ceinture d’Orion !
Encore plus fort ! Ce n’est pas seulement la projection parfaite d’un groupe d’étoile au sol mais bien une importante partie du ciel§AL4[1] qui se retrouve ainsi représentée. En effet, on s’aperçoit que le Nil, situé sur la gauche des Pyramides, se reflète aussi sur la voûte céleste car sa position correspond à celle de la Voie Lactée par rapport à la ceinture d’Orion. Que tout ceci arrive au moment où la constellation d’Orion franchit l’axe Nord – Sud n’étonnera plus personne. Une date magique rassemble toutes ces coïncidences : 10500 av. J.C.

Les bâtisseurs de pyramides ont-ils voulu évoquer le commencement des temps où Osiris arriva sur Terre, bien avant Ménès, comme Ramsès I semble l’expliquer à son fils Séti I dans les hiéroglyphes du temple d’Abydos, en face de la fameuse " Kings List "? Comment une civilisation tout juste sortie de l’âge de la pierre a-t-elle pu acquérir une telle science, une telle précision, un tel savoir ? Sont-ce là le fruit de coïncidences ?
Une coïncidence, encore, fait que si l’on considère les dimensions de la grande pyramide et que l’on trace une demi sphère en unissant les sommets, cela correspond exactement aux dimensions de l’hémisphère nord terrestre, à l’échelle. Cela implique une connaissance du nombre Pi, base des mathématiques poussées. Je ne parle pas des techniques nécessaires pour réaliser un tel monument ! Les pentes de la pyramide doivent être impérativement inclinées selon un angle de 52° et les blocs de pierre doivent être exactement taillés et positionnés. Si vous examinez les joints entre les blocs, à l’intérieur de la Pyramide de Khéops, vous remarquerez qu’il est quasi impossible d’y glisser une lame de rasoir ! Est-ce là le travail d’esclaves ?
Comment ces gens pouvaient-ils creuser de magnifiques jarres en diorite, la pierre la plus dure du monde. Même notre technologie y parviendrait à grand peine ! Et eux, à l’aide d’outils sortant à peine de la préhistoire, ils y sont parvenus…
Bauval et Hancock pense que l’explication pourrait peut-être se trouver derrière la dalle mise à jour par l’ingénieur allemand Gantenbrink, dans le conduit sud de la chambre de la Reine, à l’intérieur de la pyramide de Khéops.
Gantenbrink a utilisé la technologie spatiale afin de réaliser un petit engin téléguidé qui serait le seul capable d’explorer ces puits. En effet, le faible diamètre de ces conduits ne permet pas à un être humain de s’y introduire. Le robot fabriqué par Gantenbrink le pouvait. Il l’appela UPUAUT 2§UPU[1], du nom du Dieu égyptien : " celui qui ouvre le chemin ".
Le problème de ce puit de la chambre de la Reine est que celui-ci ne débouche pas sur l’extérieur, à l’inverse de ceux de la chambre du Roi. Où mène ce puit ? Aujourd’hui, nous le savons grâce à Upuaut 2 et à son génial créateur, l’ingénieur Gantenbrink.
Après de multiples déconvenues, au dernier des cinq jours octroyés par les autorités égyptiennes à l’allemand pour mener à bien ses recherches (la chambre de la Reine a été fermée au public), Upuaut 2 parvint enfin à évoluer dans le minuscule tunnel.
Après une cinquantaine de mètres de progression, le robot rencontra un obstacle de taille. Une dalle§CO4[1], possédant 2 éléments " métalliques ", lui barra définitivement le passage. Pourtant, la visée laser d’Upuaut 2 montre qu’il y a un " espace " vide derrière la pierre. Celle-ci, et cela ne fait aucun doute, a été posée volontairement afin d’obstruer le passage.
Qu’y a t’il derrière cette dalle ? La Grande Pyramide n’a pas encore révélé tous ses secrets… Mais il est certain que Gantenbrink, et d’autres, s’y intéressent de très près. Il ne reste plus qu’à trouver les moyens techniques, les fonds pour " ouvrir le passage " et, surtout, les autorisations des autorités égyptiennes… Mais il faudra bien qu’un jour, de toute façon, cet obstacle soit franchi. C’est inéluctable. Un scientifique qui n’est pas curieux n’est pas un scientifique.
West, lui, pense que la clé de l’énigme pourrait se trouver ailleurs… entre les pattes du Sphinx par exemple. Il s’est rendu sur les lieux avec un sismographe et celui-ci montre très clairement qu’il y a une large cavité souterraine de 12 mètres sur 15, rectangulaire, et se situant à 5 mètres de profondeur…

Recherche civilisation antédiluvienne désespérément…
Que ce soit West, Bauval, Hancock ou d’autres, ils sont tous convaincus de l’existence d’une civilisation de loin antérieure à celle des Egyptiens et, qui plus est, dont l’avance technologique et scientifique serait équivalente, voire supérieure à la nôtre ! Le Sphinx serait un vestige de cette fabuleuse civilisation pour laquelle la constellation d’Orion et l’étoile Sirius semblent avoir une énorme importance.
L’Egypte serait-elle la seule contrée où ces indices, attestant d’une maestria technique pour le moins anachronique, seraient tangibles ? Non, il existe quantité d’autres éléments qui militent en faveur de la présence sur terre d’une technologie avancée alors que, pour l’Histoire officielle, nous en sommes encore à l’âge de la pierre… L’Amérique du Sud recèle également bon nombre de questions jusqu’ici laissées sans réponses.
Pourtant, les égyptologues, les historiens et les archéologues posent des questions qui me paraissent pertinentes : " Pourquoi ne retrouve-t-on aucune poterie, aucun vestige, aucune trace de cette civilisation ? Où sont les villes, les industries et les objets ? ".
C’est un fait, pour l’instant, personne n’a trouvé de ruines d’usines ou de complexe industriel datant de 11 000 ans avant notre ère. Certains diront que nous cherchons au mauvais endroit… Ils nous conseilleront d’aller creuser sous la glace des pôles, à 1500 mètres de profondeur ou de sonder le Sahara. D’autres nous indiqueront l’Océan Atlantique et ses fonds abyssaux… Les moyens technologiques actuels (satellites) nous le permettent. Nous savons que les militaires des grandes puissances ont des cartes très détaillées du fond des océans (relief, etc.) afin que leurs sous-marins respectifs puissent se mouvoir aussi aisément et discrètement que possible.
Ce n’est un secret pour personne que les Etats Unis sont capable de débusquer, par satellite, les bunkers, les silos de missiles balistiques et autres laboratoires enterrés parfois à plusieurs centaines de mètres dans le sol.

C’est ainsi que, récemment, le Jet Propulsion Laboratory (NASA) de Pasadena a pu découvrir un site religieux très ancien dans la jungle cambodgienne.
Alors pourquoi n’a t’on jamais trouvé de vestiges significatifs attestant de l’existence d’une civilisation terrestre antédiluvienne ? D’où sort la technologie nécessaire à la construction des pyramides suivant un schéma mathématique, géométrique et astronomique aussi précis ? D’où sort la connaissance astronomique des Dogons, peuplade africaine du Mali, qui identifient l’étoile Sirius A et B bien avant tout le monde, des centaines d’années, voire des milliers. Eux aussi, supposent certains spécialistes et ethnologues, sont probablement des émigrants du Sahara… Pour les Dogons, c’est de Sirius qu’un peuple amphibie est venu visiter les hommes de la Terre, il y a très longtemps, au commencement d’un temps. Ces habitants des étoiles leur auraient apporté la parole et la connaissance. C’est leur religion.

Conclusion
Existe-t-il vraiment une connexion " Orion – Sirius – Terre " ? Pourquoi les anciens semblent-ils vénérer ces constellations plutôt que d’autres ? pourquoi ne trouve t’on pas de vestiges de cette fabuleuse civilisation qui semble avoir influencé l’Egypte des Pharaons ? On dirait que tout cela apparaît sans qu’il y ait eu signe avant-coureur, à un moment précis de l’Histoire.
Pourquoi la NASA choisit-elle la ceinture d’Orion pour élément " décoratif " du logo du programme Apollo§s_apollo[1] ?
Tout cela n’est-il qu’une succession de coïncidences ? En tous cas, la géologie et le sismographe de Bauval ne peuvent mentir, on peut en être certain. La NASA ne peut nier son intérêt pour l’Egypte Ancienne. Elle a, plusieurs fois, pris des clichés du site de Gizeh. On peut supposer que d’autres l’ont également fait.
Que s’est-il passé il y a plus de 12 000 ans sur notre bonne vieille boule bleue ? Encore une fois, c’est clair, on ne peut que conclure par d’autres interrogations.




EGYPTE : HISTOIRE A REFAIRE ? (Vie pratique - Science et Technologie)    -    Auteur : morgane - Canada


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dernière mise à jour : 2006-09-27

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