Médecines douces - Diététique, Alimentation
L’EVOLUTION VERS LE VEGETARISME ET LE VEGETALISME

Demander à quelqu’un de se remettre en cause n’est pas facile. Il faut d’une part comprendre les raisons qui rendent utile cette remise en cause et d’autre part en avoir la volonté. On peut constater les difficultés que rencontrent des personnes qui essaient d’arrêter de fumer, de boire et de se droguer, ou, celles qui sont violentes et qui suivent des thérapies. Pourtant, dans ces exemples, les remises en cause ne provoquent pas de marginalisation, au contraire, alors que le végétarisme et le végétalisme, outre de ne pas être forcément facile à accepter pour sa propre estime - comme toutes remises en cause -, nous rend différent des autres, on est regardé d’un œil suspect et parfois raillé. On se rend la vie socialement plus compliquée.
Il faut arriver à insuffler l’énergie du changement aux personnes, en gardant toujours à l’esprit comment on a été soi-même (on a mangé de la viande !), et, qu’on ne peut pas réduire quelqu’un à une seule de ses spécificités. Traiter d’assassin quelqu’un qui mange de la viande, alors qu’il n’a jamais réfléchi à ce problème ou qu’il ne l’a jamais vu sous cet angle, est injuste et n’engage pas la discussion sur un bon pied : mieux vaut expliquer pourquoi nous trouvons inacceptable l’acte de tuer un animal pour le manger.
Lorsqu’on a le choix, être végétalien, consommer des produits non-testés sur les animaux, s’habiller avec des vêtements sans morceaux d’animaux (cuir, fourrure, laine, etc.), ne demande pas de temps, ne coûte pas plus cher (on fait même des économies), n’empêche pas de se consacrer au bien être des humains et permet d’élargir son respect pour la vie à l’ensemble des êtres conscients. C’est œuvrer concrètement dans sa vie de tous les jours, se sentir utile, avoir l’impression de faire quelque chose de bien et de constructif.
Il est toujours facile de critiquer l’attitude des autres, en rester à de belles phrases, sans soi-même faire d’efforts de remise en cause. On peut demander à quelqu’un d’évoluer, mais en connaît-on la difficulté ? Devenir végétarien ou végétalien permet de se remettre en cause, c’est une bonne expérience car on peut ainsi prendre du recul par rapport aux idées qu’on accepte généralement comme étant évidentes. On se rend compte qu’on peut très bien être un oppresseur sans en avoir conscience, et en même temps on comprend véritablement le sens du mot « intolérance » car on doit la subir dans cette société.
C’est un acte concret de rupture avec le passé, c’est prouver que ceux qui croient qu’on ne peut pas vivre sans manger de viande se trompent. C’est se rendre compte clairement des manipulations et des bourrages de crâne faits sur ce sujet (et, en même temps, en faisant un parallèle, sur d’autres sujets). On se rend compte du poids extrême de la tradition et des mécanismes de transmission de la culture à travers les générations. C’est aussi, à partir de ce moment, se méfier des « vérités » reconnues par « tous », des préjugés. C’est oser s’affirmer, malgré l’hostilité et sa minorité. C’est faire preuve de caractère.
Etre végétarien ou végétalien, au contraire de ce que croient certains, n’est pas une privation de quelque chose, si ce n’est tuer des animaux pour les manger, un manque, quelque chose de dur, un martyr qu’on s’auto-imposerait, c’est seulement se sentir mieux en ne mangeant que des végétaux plus succulents et savoureux les uns que les autres, considérer qu’on a aucun droit sur la vie d’autrui (tant qu’on ne cherche pas à nous tuer). Etre végétarien ou végétalien est œuvrer concrètement pour un mode de vie moins cruel. Ce n’est pas, par contre, être un extrémiste, un radical, un idéaliste ou faire partie d’une élite. Chacun voit ce qu’il souhaite faire, dans quelle situation il se sent le mieux. Le plus important est de faire quelque chose de concret. Il n’y a pas de compétition, son action doit être honnête et non avoir pour but de briller aux yeux des autres ou de se distinguer, ce qui apporterait des déceptions car être végétalien, au quotidien, n’est ni extraordinaire, ni excitant.
Au début, dans l’enthousiasme du changement, peut-être que certains végétariens ou végétaliens seront tentés d’être méchants vis à vis des omnivores (pour plus vite oublier ce qu’ils étaient avant ou par réaction face à l’hostilité et l’incompréhension de leur entourage qu’ils n’arrivent pas à expliquer), mais ce n’est qu’une étape. Lorsque la tourmente du changement sera passée, que cette expérience aura été analysée et que du recul sera pris, cette étape laissera place, en principe, à plus de sérénité.
Des consommateurs de viande endoctrinés par ce qu’on leur a dit et répété mille fois, viendront essayer de vous montrer que vous n’allez pas assez loin, ils vous parleront des insectes (alors qu’on ne tue généralement les insectes que lorsqu’ils nous nuisent ou par accident), des plantes qui seraient conscientes (sans le prouver, alors qu’à l’heure actuelle les scientifiques localisent la conscience de soi dans le cerveau et l’expliquent par le fonctionnement neuronal. Les plantes n’ont pas de cerveau, donc elles ne doivent pas avoir conscience de leur existence et souffrir), des animaux que vous pourriez tuer par accident en voiture (amalgame facile d’une action volontaire et d’une action involontaire), etc.. Mais qu’en ont-ils à faire de tout ça ? Rien ! Ils sont déjà incapables de faire aussi peu que nous. C’est juste pour essayer de discréditer votre action et excuser leur propre attitude. Ils se rendent bien compte que tuer des animaux pour les manger est cruel, alors ils cherchent à se convaincre qu’être végétarien ou végétalien n’est pas meilleur. Répondez-leur que si ce qu’ils nous reprochent a de l’importance pour eux, ils n’ont qu’à l’appliquer eux-mêmes, sinon, leurs paroles sont sans valeur.
Toutefois, la voie de l’affrontement avec les consommateurs de viande n’est sans doute pas la meilleure. On ne convainc pas d’évoluer des personnes qu’on déteste car on les fige dans une position défensive en les attaquant de front. Convaincre des personnes d’être végétaliennes et plus généralement faire changer d’avis une personne est loin d’être évident. Mais c’est logique, il faut bien voir que son interlocuteur est autant persuadé que soi-même d’avoir raison, et qu’il se contente parfaitement de sa façon de vivre car il a trouvé un équilibre avec ses idées & pratiques. Il est assuré de ne jamais finir à la place des animaux dans un abattoir, et n’ayant pas le même parcours historique et la même culture que soi, il est compréhensible que sa façon de vivre lui semble logique et bonne. Chacun agit ainsi.
Lorsqu’on discute avec quelqu’un, il ne faut pas s’attendre à ce que cette personne dise tout d’un coup dans la conversation « tu as raison, je vais moi aussi être végétalien ». C’est très progressif : en général, on ne se remet pas en question spontanément, heureusement, car dans ce cas, lors de n’importe quelle discussion, ses idées pourraient radicalement changer, et ceci est évidemment incompatible avec une attitude de vie durable. Il faut que la personne y réfléchisse à nouveau, tourne et retourne tout ça dans sa tête avant d’avoir une chance de changer d’avis. Réfléchir avant d’évoluer est une preuve de maturité.
La plupart des végétariens et des végétaliens ne le sont pas de naissance, chacun peut évoluer, chacun est doté d’un cerveau et peut réfléchir, mais l’évolution est lente car nous n’avons pas tous le même vécu. Le dialogue entre les êtres n’est pas une science exacte, certains seront plus ou moins sensibles à différents arguments, chacun est différent et tous ne peuvent pas facilement changer leurs idées. Se faire comprendre, exprimer d’une façon claire, pour l’esprit des autres, ses sentiments n’est pas un acte évident.
Il est bon, pour « comprendre » l’attitude des autres, de se souvenir de sa propre réaction sur le sujet avant ; sa propre incompréhension passée. Il est bon, aussi, même si ce n’est pas un exercice facile, de réfléchir à comment vous auriez souhaité qu’on vous parle de ce sujet à l’époque où vous n’y connaissiez rien. Je me souviens qu’à une époque, je ne pensais pas que vivre sans manger de viande soit possible, et lorsque j’avais appris, à l’école, qu’une fille d’une autre classe, que je ne connaissais pas, était végétarienne, je me disais qu’elle allait devenir malade, que c’était impossible (si elle était devenue malade, la cause aurait été plus l’hostilité de son entourage que son alimentation) car c’est ce qu’on m’avait toujours dit. Il faut dire qu’à cette époque, on me faisait croire que lorsqu’on égorge des animaux, ça ne leur fait pas mal… Avec le recul, je me rends compte que j’étais stupide et naïf. Tout le monde peut évoluer, même si cela n’est pas facile pour la plupart des gens, et que, plus on vieillit, plus ça devient dur.
Même si peu de personnes de votre entourage évoluent, le seul fait d’exister parmi eux leur prouve que c’est possible, qu’il est envisageable d’exister d’une façon moins cruelle et en voyant votre obstination, ils finiront au moins par admettre et accepter votre choix comme une façon de vivre, et non comme quelque chose de loufoque et passager, ce qui est un premier pas vers un changement de comportement. Plus de tolérance existera pour les futurs végétariens et végétaliens, et ça facilitera leur vie.
Ce n’est peut-être pas la meilleure solution que de changer ses habitudes trop rapidement. Lorsqu’on mange de la viande depuis 15 ou 20 années, notre corps s’est habitué à cette façon de se nourrir. On sait se préparer un repas et puis on est intégré dans un groupe socioculturel qui agit avec nous d’une certaine façon.
Changer son alimentation, signifie modifier tout cela. Il faut, soi-même, son corps et son entourage, assimiler ses nouvelles habitudes. Il faut apprendre à composer des repas sans viande, à trouver des magasins et des restaurants où on peut trouver des aliments sans viande, et puis se trouver des ami(e)s qui font pareil ou avoir des connaissances qui changent comme soi-même. La gestion de son changement doit autant être considérée au niveau personnel qu’au niveau de son entourage. C’est très important de ne pas rester isolé.
Il faut aussi que notre corps se déshabitue au goût du sang, il y a un sevrage à faire. En ayant toujours à l’esprit d’où vient la viande, ce n’est pas trop difficile de se débarrasser de cette habitude. Le sevrage est fini lorsqu’on voit plus dans un morceau de viande, un morceau de chair comme la nôtre, qu’un aliment qui est bon à manger. Il n’y a pas de différence autre que culturelle, entre un steak de viande humaine et non-humaine, des faits divers et l’histoire humaine sont, hélas, là pour le rappeler (cannibalisme). Certains y arrivent du « jour au lendemain », d’autres mettent plus de temps.
Pour les vêtements, et les produits qu’on utilise, qui contiennent des composants d’origine animale (cuir, os, gélatine, etc.) et qui sont testés sur les animaux : le mieux est de s’en débarrasser petit à petit, lorsqu’on doit les remplacer. Bien sûr, si vous attendez quelques mois ou quelques années, pour changer vos chaussures en cuir, par exemple, des omnivores, toujours prompt, à vous faire remarquer vos imperfections (alors qu’eux sont incapables d’en faire autant que vous), vous ferons probablement remarquer que vous porter des chaussures en cuir. A moins d’être très riche, on ne peut pas tout remplacer en un jour, l’évolution se fait plutôt dans le temps.
Il faut aussi expliquer, réexpliquer à son entourage en long, en large et en travers pourquoi on ne veut plus de viande. Il faudra affronter leur questionnement et leur recherche de contradiction dans notre attitude. C’est logique, ils s’inquiètent de ce changement et leur inquiétude est juste la traduction de l’affection qu’ils vous portent. Ce n’est pas étonnant que nos parents et ami(e)s s’inquiètent pour nous, c’est le contraire qui serait étonnant. Que se passe-t-il ? Pourquoi ? Est-ce une secte ? Ne va-t-il (elle) pas tomber malade ? etc.. Ce n’est pas facile à supporter tout le temps. Certaines personnes disparaîtront de nos fréquentations parce qu’elles n’auront plus de point commun avec nous ou qu’elles se sentiront agressées par notre changement. Chacun sait plus ou moins d’où vient la viande et ce que cela veut dire pour les animaux, mais la plupart n’ont ni la volonté, ni le courage de faire l’effort d’arrêter de manger de la viande. Votre courage leur montre leur propre lâcheté, les place dans le camp des oppresseurs, alors ils ne l’acceptent pas et ne veulent pas changer, ils préfèrent changer d’ami(e)s. Il ne faut pas s’étonner qu’ils vous laissent tomber et qu’ils soient même méchants avec vous, c’est juste une façon pour eux de se justifier et de se défendre, de fermer les yeux sur ce qu’implique la consommation de viande pour les animaux. C’est d’ailleurs instructif de voir des personnes promptes à dénoncer l’attitude des autres sur certains sujets (fascisme, racisme, sexisme, goût du pouvoir, etc.) être incapables de faire le moindre effort de remise en cause lorsque ce sont elles qui sont dans la position de l’oppresseur. C’est toujours facile de critiquer les autres en se considérant comme un être pur.
Malgré tout, il faut toujours se souvenir que chacun peut évoluer, nous l’avons fait, alors pourquoi pas les autres ? C’est plus positif d’éviter les affrontements directs et de rechercher à éveiller la curiosité de son milieu. Ils voient de toute façon que c’est possible de vivre moins cruellement, c’est déjà ça. Il faut savoir être patient et persévérant car les mentalités évoluent lentement.
D’autres connaissances seront moins présentes, et puis peut-être que quelques-uns changeront eux aussi et arrêteront de faire tuer. La vie est ainsi : on perd des gens de vue, on en côtoie d’autres suivant notre évolution et suivant les changements de notre vie.
Il faut probablement 1 ou 2 ans pour changer sa façon de se nourrir. L’important n’est pas que le changement soit rapide, mais qu’il soit durable. Il est plus efficace de mettre 2 ans à stopper sa consommation de viande et ne plus changer jusqu’à sa mort, que de changer du jour au lendemain dans un violent désir de recherche d’identité et de suivre un autre chemin au bout de 3 ou 4 ans lorsque trop de contraintes n’équilibrent plus sa recherche d’identité. De plus, c’est avec le temps qu’on gagne en crédibilité : si vous êtes végétarien ou végétalien depuis quelques mois ou un an, et qu’à côté vous êtes vindicatifs, vous ne serez pas pris au sérieux, car la durée de votre engagement n’est pas suffisante. Quand vous le serez depuis, au minimum, une dizaine d’années, les autres agiront différemment avec vous, et vous aussi, vous saurez peut-être mieux gérer vos relations avec le milieu non-végétarien. Il faut chercher à être cohérent entre ses paroles et ses actes, c’est la seule façon d’être crédible.

De nos jours, être végétarien ou végétalien dans nos sociétés occidentales n’est pas trop difficile au niveau du choix des aliments (à moins d’être très pauvre ou privé de liberté). On peut avoir des végétaux en toute saison et les congélateurs, conserves et réfrigérateurs permettent de stocker la nourriture. Sans compter les végétaux qui se conservent facilement et qui sont utilisés depuis très longtemps comme toutes les céréales, légumineuses, noix et noisettes, et fruits secs et autres confitures, etc.. Pour s’habiller, ce n’est pas non plus très difficile de trouver des habits en coton ou synthétique. Des chaussures en toile et synthétique sont trouvables en France, sinon de très bonnes chaussures peuvent être commandées à des firmes végétariennes et végétaliennes au Royaume-Uni (voir contacts à la fin de cette brochure).
Pour son entretient physique, du savon (aux huiles végétales, non-testées sur les animaux) pour se laver le corps et les cheveux (les shampooings 100% végétaux, non-testés sur les animaux peuvent être chers. Ecover en fait à un prix intéressant, en magasins bio) et du dentifrice (100% végétal et non-testé : Weleda « pâte dentifrice végétale » est facile à trouver en magasins bio) sont largement suffisants. Les maquillages et parfums sont des masques superflus, mais pour celles et ceux qui n’arrivent pas à s’en passer, il en existe des non-testés sur animaux et 100% végétaux (bien vérifier la composition).
Il faut être strict dans ses choix pour développer un marché, une acceptation de ces idées et pour en faire parler.
Dans cette société où l’exploitation animale est présente partout, il est difficile d’y échapper complètement (à moins de vivre en autarcie). Néanmoins, il existe une différence entre manger 200 grammes de viande, 1 litre de lait et 2 œufs par jour et consommer quelques grammes de sous-produits d’origine animale par an.

Tout végétarien ou végétalien qui vit dans cette société a été confronté à ce problème d’apprendre que le produit qu’il a consommé contenait un peu de graisse animale ou des ingrédients de ce type. Il y a aussi une différence entre se dire végétarien ou végétalien et consommer de la viande, et faire un écart involontaire. Cela peut paraître surprenant, mais il est malheureusement fréquent de rencontrer beaucoup de personnes se réclamant végétariennes (voire végétaliennes) et consommant occasionnellement de la viande. C’est tout le problème de la fiabilité des témoignages humains. La personne se présente comme végétarienne ou végétalienne mais en discutant un peu plus, on apprend qu’elle fait des écarts lorsqu’elle va manger à l’extérieur de chez elle, ou, qu’elle mange des animaux marins. Comme le « Dalaï-Lama » qui se dit végétarien un jour sur deux… On croit rêver, mais ceci n’est malheureusement pas rare. La durée du végétarisme et du végétalisme est aussi à prendre en compte. Des personnes le sont durant quelques mois, quelques années (ou quelques heures…) mais abandonnent pour diverses raisons, la pression sociale est probablement le motif le plus courant (notre milieu de vie influence beaucoup notre comportement). Il est important d’être strict pour être pris au sérieux par les autres : si nous proposons aux autres d’évoluer, nous devons, nous-mêmes, nous tenir à l’attitude que nous demandons aux autres d’avoir. Il ne s’agit pas d’être démagogique comme le sont trop de politiciens : nous ne demandons pas aux autres d’en faire plus que nous.
Pour être végétalien, peut-être vaut-il mieux être végétarien avant, pendant au moins un an ou quelques années, jusqu’à ce que le passage de végétarien à végétalien soit juste une formalité. Il faut vraiment ressentir ces choses, il n’y a pas de risques de mourir (à moins de faire n’importe quoi, comme se nourrir juste de chips, par exemple), mais de s’engager dans une façon d’être qui n’est pas agréable si on a l’impression de se frustrer (être « frustré » de ne pas manger de cadavre ?). C’est clair que vis-à-vis de ses relations avec les autres humains et socialement, ce n’est pas toujours facile. Il faut que ce soit un acte positif et non une contrainte.
L’enfance et l’adolescence
Lorsqu’on est sous la responsabilité de ses parents et qu’on décide de ne plus manger de cadavres d’animaux, on se lance dans une lutte avec son milieu familial pour faire accepter son choix. Si ses parents sont ouverts, qu’on peut discuter, cela peut se passer facilement. Etre végétarien est sans risque pour la santé et il existe beaucoup de livres sur l’alimentation végétarienne. On peut très bien voir ça avec eux et discuter de ses motivations. Par contre, si ses parents sont un peu bloqués, ça sera plus difficile. Tout d’abord, il faut comprendre l’attitude de ses parents. Souvent ils s’inquiètent simplement pour leurs enfants qu’ils considèrent comme étant en train de se chercher une identité et remettre en cause une partie des choses qu’ils leur ont appris, sans forcément en comprendre les raisons, ni savoir que beaucoup d’humains vivent en étant végétariens et végétaliens. Ils ont testé, durant leur vie, une façon d’être qu’ils trouvent bonne ou ils en ont tiré des enseignements, alors si vous faites autre chose que ce qu’ils pensent être bon, il y a un risque, c’est l’inconnu pour eux. Il y a évidemment les éternels « c’est une secte », « tu vas tomber malade », « tu vas devenir homosexuel », etc.. C’est un peu inutile d’essayer de les convaincre, ils ne changeront certainement pas, l’essentiel est que votre choix soit respecté. Ils ont toujours été dans la position du donneur d’ordre et il est peu probable qu’ils acceptent facilement de changer de rôle, de discuter d’égal à égal, c’est pourtant cette position qu’ils devront adopter un jour ou l’autre car c’est ainsi que leur progéniture devient autonome. Malheureusement, plus on devient vieux, moins on est capable de se remettre en cause, surtout pour des idées venant de plus jeunes qui sont « forcément plus ignorants », « qui font leur crise ». Seulement ils oublient que même si en principe le temps permet d’accumuler des expériences, ce n’est pas obligatoire d’en tirer inévitablement tous les enseignements qui permettent d’éviter de tourner en rond. Il arrive que des individus ou des sociétés multiplient les mêmes erreurs sans arriver à trouver une façon de les éviter, par manque de volonté, par manque de recul, par oubli ou manque de regard neuf.
Le mieux est probablement de contacter quelqu’un d’extérieur à la famille qui puisse faire autorité, un diététicien diplômé d’état, un nutritionniste ou éventuellement un médecin (même si le végétarisme n’est pas une maladie). Téléphonez, avant, pour connaître leur position sur le végétarisme (regardez sur un annuaire ou le minitel ou Internet pour trouver leur n° de téléphone et adresse). En principe, ils ne peuvent pas dire que c’est impossible d’être végétarien, même si certains chercheront à vous faire peur. C’est à vous aussi de montrer que c’est quelque chose d’important pour vous. S’ils voient que vous êtes motivés et que ça peut éviter un conflit stupide entre vos parents et vous, ils rassureront vos parents. Il existe plusieurs dizaines de milliers de végétariens de longue date en France, actuellement, et il est difficile de prétendre qu’il y a un problème au niveau de la santé.
A noter que deux d’entre nous sont devenus végétariens très jeunes, à 4 ans (Laure) et 6 ans (Joan) quand ils ont fait la relation entre la viande qu’on leur faisait manger et la tuerie des animaux. Les parents de Laure ont pris conseil auprès d’un diététicien, diplômé d’état, favorable au végétarisme. Laure et Joan ont eu la chance d’avoir des parents qui ont plus essayé de les comprendre et de les soutenir, que de réprimer leur choix.
Après, vous pouvez aussi vous mettre à faire votre propre cuisine, car il n’y a pas de raison d’attendre que ce soit vos parents qui vous fassent tout (ils ne seront d’ailleurs pas éternellement là pour le faire à votre place) !
Il faut qu’ils se rendent compte que ce sujet est important pour vous et qu’il n’y a pas de risque pour votre futur. Dans ce sens, pour que votre choix passe plus facilement, il vaut mieux que vous continuiez à être « sérieux » dans vos études et que vous fassiez du sport (courir, faire du vélo, de la natation, etc.) car ainsi ils auront moins de soucis pour votre survie. S’ils voient que votre choix ne vous marginalise pas trop et qu’au moins vous êtes en bonne santé, ils seront rassurés. Et puis il faut être clair : plus vite vous pourrez être autonome en ayant un job, une bourse d’étude ou en sachant vous débrouiller, et plus vite vous pourrez faire comme bon vous semble.
Etre végétarien sera plus facilement accepté par vos parents qu’être végétalien. Alors peut-être vaut-il mieux être végétarien, d’abord, pendant quelques années, pour que se soit plus facile à vivre. Ça ne changera pas grand chose au sort des animaux que vous soyez végétarien pendant quelques années avant d’être végétaliens. Le but est de le rester toute sa vie : 2 ou 3 ans sur 60 ans, est court, on s’en rend bien compte en vieillissant.

Le monde du travail
Lorsque viendra le moment de se trouver une source de revenu, sa façon d’être rendra difficile d’exercer un métier où on a besoin de manger avec des gens : commercial, avoir des responsabilités impliquent souvent de devoir manger avec des fournisseurs ou des clients. J’imagine mal à l’heure actuelle (vu mon expérience personnelle), en France, qu’une entreprise industrielle classique accepte d’être représentée par un végétalien ou un végétarien qui donnerait une image incompatible à celle que l’entreprise veut afficher : une firme qui ne remet pas en cause les traditions culturelles majoritaires de ses clients. De plus, un végétarien ou un végétalien doit toujours avertir à l’avance pour l’organisation des repas, ce qui est plus lourd à gérer. Peut-être que dans des milieux autres que l’industrie mécanique, cela est plus facilement accepté. Dans tous les cas, c’est déjà bien d’arriver à trouver un équilibre avec ses collègues de travail… Ceci est un problème typiquement français car dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne, le végétarisme et le végétalisme ne posent pas, généralement, de problème d’acceptation. Par exemple, la firme Motorola (fabricant de composants électroniques) propose à la cantine d’une de ses branches en Allemagne un menu végétarien, et un végétalien peut aussi trouver de quoi se nourrir. Pourtant, ce n’est pas le cas de ses branches en France.
Travailler dans tout ce qui touche à l’alimentation et à l’exploitation animale, dans l’encadrement d’enfants, le milieu médical, l’éducation, où il peut y avoir besoin de préparer des repas, des aliments ou des objets non-végétariens ou non-végétaliens, pourra poser des problèmes. Il n’est généralement pas accepté qu’un employé refuse de cuisiner et servir des cadavres d’animaux. On peut toujours essayer de trouver un compromis.
A part en le vivant, il est presque impossible d’imaginer ce que le végétalisme implique dans sa vie quotidienne.
Je ne parle pas du végétalisme en général à mes collègues de travail, j’estime que ce n’est pas un lieu de propagande, et puis lorsqu’il faut travailler à plusieurs, c’est mauvais de rentrer en conflit. J’attends qu’ils m’en parlent (ce qui finit par arriver car ils voient bien que je ne mange pas comme eux, par exemple), car je ne veux pas donner l’impression de les agresser. Je leur dis à ce moment clairement que je ne mange pas de viande pour ne pas tuer d’animaux, et il s’ensuit les éternelles discussions (même si c’est répétitif, c’est positif et logique car chacun a à peu près la même base culturelle, et les mêmes interrogations en découlent). Bien sûr, on peut ressentir cette situation comme quelque chose qui n’est pas trop marrant, ni excitant, et plutôt décourageant et frustrant. De plus, cela peut être assez dur car en étant végétalien, on peut avoir du mal à s’intégrer aux autres, on reste le « mouton noir », mais l’évolution culturelle d’une société est à ce prix et on a au moins le courage de ses opinions.
Je n’accepte de manger à un repas que s’il est possible d’avoir un menu végétalien pour moi. En prévenant les restaurants à l’avance, ça ne pose pas trop de difficultés, mais il faut bien prendre soin d’expliquer ce qu’on peut manger. Ce n’est pas forcément drôle de manger dans un restaurant omnivore, mais manger végétarien ou végétalien avec des omnivores est toujours une bonne occasion de parler du sujet, d’autant plus qu’ils voient bien qu’on peut parfaitement composer un repas sans cadavres d’animaux. Même si les collègues ne changent pas leur mode de vie et peuvent se moquer de nous, beaucoup ont du respect de nous voir nous tenir coûte que coûte à notre choix. Ceux qui faiblissent sont toujours méprisés et discrédités. On m’a souvent demandé si je faisais parfois des écarts, car certains connaissaient des « végétariens » qui mangeaient de la viande lorsqu’on les invitait, et je peux dire qu’ils étaient considérés comme des guignols. En croyant se faire accepter en faisant des compromis, les « végétariens » ne font que se discréditer et ne sont pas plus respectés.
Il n’y a pas besoin, en général, de dire à tout le monde qu’on est végétalien, le « bouche à oreille » marche bien, il suffit de savoir à qui on le dit. Des fois, pour éviter les a priori, il est peut-être plus facile de faire ses preuves dans son travail avant d’annoncer son végétalisme, car ainsi, ils se seront déjà aperçus que vous n’êtes pas quelqu’un de loufoque, mais quelqu’un de compétant ET végétalien. Il est aussi bien de pouvoir montrer que physiquement on est autant capable que les autres. C’est toujours drôle de voir la tête de ses collègues lorsqu’on fait un jogging avec eux, et qu’on assure autant qu’eux (et même plus, c’est juste une question d’entraînement). Et c’est toujours plaisant de s’entendre dire que sa nourriture sent bon : l’odeur de pomme ou d’orange est toujours bien acceptée. Le plus pratique pour un végétalien est quand même d’amener sa nourriture : souvent, les seuls aliments acceptables pour un végétalien dans un self-service sont les crudités, les fruits et le pain. Les plats de résistance, même ceux de légumes et autres végétaux, peuvent contenir des graisses animales.
Evidemment, il vaut mieux ne pas parler de son végétalisme lors des entretiens d’embauche car les gens peuvent avoir des a priori.
La seule façon d’être accepté en temps que végétalien est de se montrer crédible, dans son attitude et dans son travail. L’idéal est de se montrer meilleur, plus digne de confiance, plus humble, plus respectueux et solidaire que les autres. De se tenir en dehors des discussions puériles qui amènent de faux problèmes. Il faut prouver qu’on vit bien son végétalisme et qu’on l’assume. Cette assurance finit par venir avec le temps. Lorsqu’on est jeune et végétalien depuis peu de temps, on n’est pas pris au sérieux, on ne sait peut-être pas parler de son choix posément aussi, on n’ose pas en parler ou au contraire on en parle trop. Lorsqu’on peut dire que cela fait 10 années ou plus qu’on ne mange pas de viande, le regard des autres change et en vous voyant vous tenir à votre choix, ils finissent par l’admettre. Un équilibre finit par s’instaurer.
Le plus désagréable pour soi, n’est pas de subir l’hostilité des autres, les moqueries, etc., qui dans le fond ont peu d’importance, mais c’est peut-être que même lorsqu’une personne que vous trouvez sympa vous propose, pour être agréable, quelque chose que vous ne pouvez pas accepter (de manger un gâteau aux œufs, un sandwich au fromage, manger au resto, un chewing-gum, etc.), vous devez refuser, ce qui peut mettre mal à l’aise et donner l’impression d’être quelqu’un d’asocial. Il faut, malheureusement, passer par-là, pour que les autres, à défaut de devenir végétaliens, sachent que beaucoup d’articles contiennent des extraits de cadavres ou de sous-produits d’origine animale et que vous ne l’acceptez pas.
La vie de couple – fonder une famille
Ce n’est pas fini, une fois que vous aurez réussi à rompre la tradition de la boucherie héritée de vos parents, à vous trouver une place dans la société qui vous permette de survivre, si vous avez comme projet de fonder un couple et que vous arrivez à trouver quelqu’un, vous serez confronté à la possibilité de procréer. Fonder une famille avec quelqu’un de non-végétarien posera des problèmes pour élever un enfant, autant en être conscient. Déjà arriver à gérer la relation sans enfant ne doit pas être sans problème : prise des repas en commun où chacun a son plat, sortie chez des connaissances, au restaurant, vivre avec quelqu’un n’ayant ni la même sensibilité, ni le même idéal. Bien sûr, tout le monde peut évoluer, et cela semble indispensable pour la stabilité du couple. L’idéal reste que les deux personnes soient végétariennes ou végétaliennes lorsqu’elles décident de vivre ensemble. C’est aussi à chacun de réfléchir sur les priorités qu’ils se donnent : végétarisme et végétalisme ou vie de couple à tout prix.
Dans un couple où un des deux n’est pas végétarien ou végétalien, lorsque naîtra un enfant, se posera le problème de son alimentation. Si l’un veut qu’il soit végétarien et l’autre omnivore, par exemple, la situation risque d’être tendue. Peut-être faut-il trouver un compromis, mais lequel ? Une fois de plus, il faut réfléchir à ce qu’on juge le plus important. Des divorces ont été dus à de telles situations.
Certains disent qu’on n’a pas le droit d’imposer le végétarisme ou le végétalisme à ses enfants car ils doivent choisir. La bonne blague ! Qu’ont fait les personnes qui tiennent ce discours ? Quel choix ont-ils donné à leurs propres enfants ? Aucun ! Ils ont fait manger à leurs enfants de la viande. Et ont-ils pris le soin d’expliquer à leurs enfants la relation entre les animaux tués et la viande ? Surtout pas, ils ont certainement plutôt tout fait pour la cacher, encore plus si leurs enfants leur ont posé des questions à ce sujet. Il n’y a aucun choix pour les enfants, chaque parent, en général, donne à ses enfants la culture qu’il pense être la moins mauvaise, ce n’est pas plus compliqué, tous font ainsi et il serait d’ailleurs difficile qu’un bébé, qui ne peut pas s’exprimer et se débrouiller tout seul, puisse choisir quoi que ce soit.
Il n’est pas risqué d’avoir des enfants végétariens. Même si on n’en compte pas beaucoup en France actuellement, des familles avec parents et enfants végétariens de naissance sont trouvables quand même : ceci prouve qu’être végétarien est un mode de vie valable. Le problème réside juste dans les relations avec les non-végétariens. Faire manger un enfant végétarien dans une crèche ou une école, n’est pas toujours accepté, à part pour des raisons de santé. Si c’est pour des raisons éthiques, les attitudes changent. Certains parents sont disponibles, soit pour assurer eux-mêmes l’éducation, soit pour aller chercher leurs enfants pour les repas, soit pour mettre leurs enfants le plus tard possible à l’école. Certaines familles arrivent à trouver, en contactant plusieurs écoles, des établissements qui acceptent de faire un menu spécial. Une famille nous a indiqué avoir dit aux responsables de l’établissement que leur enfant n’avait jamais mangé de viande, que, de ce fait, cela pouvait le rendre malade d’en manger car il n’y était pas habitué, et que s’ils essayaient de lui en faire manger dans leur dos et qu’il tombait malade ce seraient eux les responsables. D’autres n’ont pas eu de problèmes particuliers et cela a été, semble-t-il, bien accepté par les écoles. En fait, dès que les enfants sont suffisamment autonomes pour s’amener leur repas, le problème est moins critique. Dans d’autres pays comme l’Allemagne, la Hollande ou le Royaume-Uni, par exemple, le végétarisme est bien plus accepté qu’en France et ce style de problèmes n’existe pas ou beaucoup moins.
Par rapport à ses camarades de classe, ça ne sera peut-être pas non plus facile, il se retrouvera peut-être un peu en marge. Il vaut mieux peut-être qu’il ne soit pas isolé, qu’il puisse rencontrer d’autres enfants végétariens, ceci n’est, malheureusement, pas évident, vu le faible développement de cette façon de vivre. De toute façon, les enfants comprennent très bien qu’il est injuste de tuer des animaux pour s’en nourrir et ils sont tout à fait capables de se défendre.
Fonder une famille végétalienne est plus difficile vis à vis de l’institution scolaire et des autorités médicales françaises car le végétalisme est moins accepté que le végétarisme. Nous n’avons à ce jour qu’un seul témoignage fiable de famille végétalienne en France. Il faut dire que le nombre de végétaliens est tellement faible et réparti sur l’ensemble du territoire, que statistiquement, pour qu’un couple se forme, les chances sont faibles. Il n’est de toute façon pas obligatoire d’inscrire son enfant dans une école, les parents peuvent assurer eux-mêmes son éducation, au moins jusqu’à ce qu’il soit suffisamment autonome pour pouvoir s’amener sa nourriture. A moins de trouver un établissement ouvert à cette façon de vivre, ou / et, d’être soutenu et se regrouper entre familles végétariennes et végétaliennes. Tous les droits sont donnés à ceux qui veulent tuer (chasseurs, vivisecteurs, etc.), mais dès que des familles veulent élever leurs enfants hors de cette barbarie, beaucoup de monde crie au scandale. Dans quelle société vit-on pour que la morale soit tant inversée ? Ceux qui veulent vivre sans tuer personne sont toujours montrés du doigt comme s’ils étaient des terroristes.
Les institutions médicales
Il ne fait pas bon non-plus aller dans un hôpital français lorsqu’on est végétarien ou, encore pire, végétalien. L’association Alliance Végétarienne a fait un sondage sur 41 hôpitaux de la région parisienne, il en ressort que seul sept ont pris la peine de répondre et pouvaient, éventuellement, faire l’effort de composer un repas végétarien. Néanmoins, il semble qu’il vaut mieux bien leur préciser ce qu’on entend par végétarien car ils incluaient les animaux marins dans l’alimentation végétarienne ( !). Un seul semblait pouvoir assurer des repas végétariens très facilement (Centre Hospitalier Universitaire Bicêtre). Pour les végétaliens, seul trois semblaient reconnaître cette alimentation (Hôpital Américain de Paris, Hôpital Tenon et Hôtel-Dieu) et pouvaient au cas par cas fournir un repas. Le plus simple reste que les patients puissent assurer leurs repas eux-mêmes (en amenant un petit stock de nourriture ou en ayant quelqu’un qui puisse leur en apporter).
En étant unis, nous serons plus forts !
Il semble de plus en plus nécessaire pour les végétariens et les végétaliens de s’unir pour former une association sérieuse, représentative et forte qui puisse défendre les choix de chaque végétarien et végétalien. Ce n’est pas en restant isolé dans son coin que nous serons respectés et que notre vie sera plus facile !
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L’EVOLUTION VERS LE VEGETARISME ET LE VEGETALISME (Médecines douces - Diététique, Alimentation)    -    Auteur : Maria - Canada


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